Timothée de Fombelle est un écrivain français né en 1973. Il a commencé par écrire des pièces de théâtre avant de rédiger des romans pour la jeunesse. Tobie Lolness, son premier roman, traduit en 29 langues, l’a fait connaître. Aujourd’hui, il vient au collège Louis Pasteur de Morée pour nous parler de son roman Céleste, Ma Planète que nous avons étudié en français. C’est l’histoire d’un garçon qui tombe amoureux de Céleste, une jeune fille qui ressent ce que les humains font subir à la Terre.

Quand avez-vous commencé à écrire ?
J’ai commencé à écrire vers huit ans, à dix-huit ans, j’ai créé une revue pour publier mes propres textes. Le premier livre que j’ai publié était une pièce de théâtre, Je danse toujours. C’était en 2003, il n’y a pas si longtemps ! J’ai rencontré le succès avec mon premier roman, Tobie Lolness.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir écrivain ?
Sans doute que si mon père n’était pas mort lorsque j’étais très jeune, je ne serais pas devenu écrivain. Ce que j’aime dans ce métier c’est le fait de ne pas avoir besoin de grand chose pour créer, il suffit d’une feuille et d’un crayon !

Est-ce que vous vous inspirez de votre vie pour inventer vos histoires ?
Je prends beaucoup de notes que je réutilise dans mes récits mais je ne veux pas raconter ma vie dans mes livres. Il y a beaucoup de moi dans ce que j’écris mais je brouille les pistes. Pour Céleste, ma planète, je me suis inspiré de la fragilité de la vie. Céleste me fait penser à une amie qui a été victime d’un accident. Pour le narrateur, j’ai des points communs avec lui, en particulier ses difficultés avec les filles ! Pour la ville décrite dans le roman, je me suis inspiré de celles d’aujourd’hui et je les ai rendues encore pires car c’est ce qui risque d’arriver si rien ne change. L’idée de Céleste, ma Planète c’est que si la planète était une personne en danger, les gens feraient tout pour la sauver.

Combien de temps mettez-vous à écrire vos livres ?
Pour Céleste, j’ai mis quelques semaines mais pour Vango,il m’a fallu quatre ans.

A quoi ressemble une vie d’écrivain ?
Ce qui est bien dans mon métier, c’est que je suis mon propre patron. Le problème, c’est que je n’ai pas d’horaire. C’est pour cela que longtemps je suis allé écrire dans les bibliothèques : c’est calme et à cinq heures on me met dehors ! Aujourd’hui, je travaille dans un atelier. Mais je ne fais pas qu’écrire, je me déplace pour rencontrer des lecteurs, comme vous maintenant. Et puis je suis sollicité par les traducteurs de mes livres, le maquettiste, et bien d’autres choses encore.